Les Togean Islands, c’est un endroit où on a juste envie de laisser passer le temps. Chez Lestari sur l’île de Kadidiri, notre horaire quotidien ressemblait à peu près à ça : faire du snorkeling sur des récifs de coraux magnifiques dans les eaux les plus turquoises que j’aie jamais vues; aller pêcher avec le propriétaire du guest house – parfois pour le souper de tout le groupe, parfois juste pour aller mettre les poissons directement sur un feu et les manger comme snacks; lire dans un hamac; cueillir des noix de coco et les manger (j’en mangeais environ 2 par jour haha); admirer chaque jour un nouveau coucher de soleil digne d’une carte postale à partir du quai; se grouper autour d’un feu de camp le soir et écouter quelqu’un gratter la guitare… Vous voyez le portrait, c’est une de ces îles paradisiaques où le niveau de stress est à zéro et d’où on n’a jamais envie de partir. D’ailleurs, on dirait que le temps arrête carrément d’exister ici : personne ne se souvient trop de quand il est arrivé, ni ne sait trop quand il partira; puis, il y a les questions qui ne se posent simplement pas, du genre « à quelle heure on mange » ou « à quelle heure on part ». On mange quand le repas est servi, et on part quand tout le monde est dans le bateau, ce n’est pas plus compliqué que ça! Et en attendant, on peut tout simplement apprécier la vie…
Lestari est un des 3 resorts sur l’île de Kadidiri – définitivement celui avec le plus d’ambiance et le plus familial, et aussi le plus rustique! Avec de l’électricité environ 3 heures par jour – et ça, c’est les jours où la génératrice fonctionne – et pas d’eau courante, ce qui donne une toute nouvelle signification à « prendre sa douche »! Eh oui, j’ai appris à maîtriser la technique « pitchage de sceau d’eau s’a tête » - moins satisfaisant qu’une vraie douche (surtout quand l’eau en question vient d’un bac d’eau stagnante), mais ça fait la job…! Vous comprenez maintenant mon absence de nouvelles pendant mon séjour aux Togeans – il n’y avait évidemment pas la moindre trace de quelque chose qui aurait pu ressembler à une connexion internet, où à une ligne téléphonique qu’on aurait pu utiliser!!
It’s a small world, after all
Et, croyez-le ou non, le chapitre des rencontres impromptues se poursuit!!!
Premièrement, à notre arrivée à Lestari, on rencontre les gens déjà présents et un d’eux, Jérémie, était un Français du HEC! Il était deux ans plus jeune que moi et on ne se connaissait pas, mais on a des amis communs – c’est quand même drôle.
Puis, Lê-Anh connaissait un gars de son échange à Melbourne, Auxence, qui allait être en Indonésie en même temps que nous. Elle lui avait dit nos plans, mais n’avait pas eu de nouvelles depuis un bout, et rien n’était confirmé – on ne s’attendait donc vraiment plus à le voir… Et un jour, il est juste arrivé à Lestari sans qu’on le sache, c’était une si bonne surprise!
Mais le plus fou fut définitivement de tomber sur Cindy, une de nos amies du Cégep (et du Pensionnat pour moi). On savait qu’elle allait être en Indonésie en même temps que nous - Lê-Anh lui avait écrit il y a longtemps pour qu’on essaye de se rencontrer, mais la conclusion dans ce temps-là fut qu’on ne serait pas à Sulawesi en même temps, alors on pensait que ça ne fonctionnerait pas de toute façon. On n’avait dans ce temps-là pas parlé d’endroits au Sulawesi et encore moins de quels hôtels. On ne s’était pas contactées depuis ce temps, mais depuis ses plans avaient changé et elle commençait en fait par le nord du Sulawesi pour descendre vers le sud… Bref, un bon matin à Lestari, on regarde à partir du perron de notre hutte vers la terrasse où les gens mangent, et Lê-Anh dit : « Mais c’est pas Cindy, ça?? » On prend nos jumelles d’exploratrices pour voir si c’était bien elle (pour de vrai, ahahah), on regarde et… wow, comme de fait, c’était elle!!! Hahaha, quelles sont les chances. Bref, on a passé notre séjour à Lestari avec Cindy et Marc, et on est allés ensemble à Poya Lisa après, puis on se revoit en ce moment à Bali! Trop cool!!
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